samedi 27 mars 2010

Earth Hour, 60 minutes pour la planète

credit: earthhour.org

L'opération "Earth Hour" est désormais une tradition et ça depuis quatre ans. La population mondiale est invité a éteindre les lumières pendant 60 minutes aujourd'hui le samedi 27 mars de 20h30 à 21h30 GMT afin de mobiliser l'intention des citoyens sur la situation très critique que vit actuellement notre planète.

Plusieurs endroits très célèbres seront en noir pendant une heure parmi eux; l'Empire State Building (New York), la Tour Eiffel (Paris), mais aussi notre parc NTIC Casa NearShore qui participera a cet évènement de grande envergure.

Vous pouvez vous aussi y participer, ce simple geste signifiera beaucoup de choses et dire qu’il faut changer notre manière de vivre, on estime par la même occasion une économie d'énergie allant jusqu'à 1% de la consommation totale dans certaines régions comme la région parisienne.

pour plus d'info:
earthhour.org

jeudi 25 mars 2010

Un génie qui refuse un prix d'un million de dollars !

Grigori Perelman, un Russe de 44 ans, a décliné la récompense de l'Institut Clay des Mathématiques pour avoir résolu la conjecture de Poincaré. Depuis quatre ans, il vit reclus dans son petit appartement vétuste de Saint-Pétersbourg.

Les chiffres, oui, mais pas sur des billets verts. Le russe Grigori Perelman, rendu célèbre pour avoir résolu l'un des problèmes mathématiques les plus difficiles posés au 20e siècle, a fait savoir lundi qu'il refusait d'aller chercher le «Prix du Millénaire» que lui a décerné la semaine dernière l'Institut Clay des Mathématiques - un prix qui l'aurait pourtant récompensé d'un million de dollars (750.000 euros). C'est la seconde fois que ce brillant mathématicien, réputé pour être un homme discret, ne vient pas chercher un prix qui lui a été décerné.

Pour Grigori Perelman, tout démarre en 2002. Alors chercheur à l'Institut Steklov de Mathématiques de Saint-Pétersbourg, ce Russe de 44 ans décide de publier ses recherches sur la conjecture de Poincaré sur une plateforme gratuite Internet, destinée aux scientifiques. Cet exercice mathématique, de nombreux chercheurs s'y sont cassé les dents auparavant. Formulée pour la première fois par Henri Poincaré en 1904, il s'agit d'arriver à déterminer si une forme quelconque peut constituer une sphère de trois dimensions.

L'air de rien, Grigori Perelman explique avoir résolu le problème, pourtant considéré par l'Institut Clay comme l'un des «sept problèmes les plus recherchés du millénaire». Rapidement, la nouvelle se propage dans le milieu scientifique et la trouvaille est validée par les plus grands chercheurs. Après avoir travaillé des années dans l'anonymat le plus total, le mathématicien devient une référence dans le milieu.

Il a démissionné de son poste de chercheur

Mais Grigori Perelman n'est pas préparé à cette consécration. En 2005, quelque peu dépassé par la situation, il décide de quitter ses fonctions à l'Institut Steklov où il travaille depuis quinze ans. En 2006, l'Union mathématique internationale (IMU) lui décerne, sans surprise, la prestigieuse médaille Fields, sorte de Prix Nobel de mathématiques décerné tous les quatre ans. Une médaille qu'il n'ira jamais chercher, préférant expliquer aux journalistes - sans leur ouvrir la porte de son appartement - qu'il ne souhaite pas «être exposé comme un animal dans un zoo». «Je ne suis pas un héros de mathématiques, leur lance-t-il alors. Je ne suis même pas un génie, c'est pour cela que je ne veux pas que tout le monde me regarde».

Ainsi, depuis quatre ans, Grigori Perelman vit quasiment reclus dans un petit appartement de Saint-Pétersbourg, en compagnie de sa mère âgée. Selon l'une de ses voisines, qui s'est confiée au Daily Mail, l'homme vivrait dans des conditions plus que rudimentaires : «J'ai été une fois dans son appartement et j'ai été abasourdie. Il y a seulement une table, un tabouret et un lit avec un matelas crasseux cédé par les anciens locataires». D'après ses proches, l'homme aurait cessé toute recherche dans le domaine des mathématiques.


Source : Le Figaro

dimanche 14 mars 2010

Vive les hackers, vive la démocratie

La BBC rapporte qu'en Lettonie, un hacker a été surnommé le « Robin des Bois des temps modernes » pour avoir piraté les serveurs de plusieurs banques et récupéré des informations confidentielles concernant de grosses sociétés. Plus précisément, le jeune - qui se fait appeler Neo (Matrix...) - souhaite montrer au monde entier que la crise économique - due à la chute de l'Union Soviétique en 1991 - est loin d'avoir touché tout le monde.

Les documents détaillant les comptes bancaires des plus grosses firmes du pays, ainsi que les salaires de leurs dirigeants respectifs, ont été mis à disposition sur le site Internet Twitter ou encore la chaine de télévision Latvia TV. Ces documents montrent par exemple que les directeurs n'ont pas baissé leurs revenus mensuels comme promis ou encore que des sociétés publiques, et donc contrôlées par le gouvernement, ont « discrètement distribué des bonus à leurs employés tout en demandant ouvertement une aide financière à l'Etat » rapporte la BBC.

Le hacker en question, qui serait localisé en Grande Bretagne, ferait parti d'un groupe d'individus baptisé Fourth Awakening People's Army. Ces trois derniers mois, ils auraient réussi à mettre la main sur du contenu confidentiel appartenant à plus de 1000 sociétés et téléchargé 7 millions de documents financiers depuis les serveurs du centre des impôts local.

« D'un côté, il a volé des données confidentielles... il est donc clair qu'il a commis un crime », explique Ilze Nagla, présentatrice de Latvia TV, avant d'ajouter : « mais en même temps c'est important pour le public de voir toutes ces informations parce qu'elles apportent un peu plus de transparence ».

Source : Kyngseca